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Les
curés de Vierville
Extraits de la notice sur les curés de Vierville,
commencée par l'Abbé Le Paulmier, et poursuivie par l'Abbé
Robert,
liste complétée après 1940
Tous les textes en italique sont des
commentaires explicatifs
Nous n'avons pas la liste des premiers
curés de Vierville. On sait que le curé percevait 1/3
des dīmes, le reste appartenant ą plusieurs possesseurs de fiefs et
aux abbayes de Mondaye et de St.-Sever.
On voit aux archives de Caen une étroite
bande de parchemin attestant que Raoul de Vierville reçut en
1407, la tonsure cléricale des mains de l'Evêque de Bayeux,
Nicolas du Bosq, conseiller du roi et président de la Chambre
des comptes de Normandie. Mais cela ne veut pas dire qu'il fut curé
de Vierville
La notice de l'abbé Paulmier
contient la liste des curés à partir de 1653, mais également
des actes de baptêmes et de mariages des années 1795 à
1804, sacrements administrés par l'Abbé Binet et d'autres
prêtres, et transcrits par l'abbé Le Paulmier. Avant la
Révolution, seules les paroisses établissaient des actes
d'état civil, de caractère religieux. A partir de la Révolution,
les actes d'état-civil (naissances, mariages, décès)
ont été établis, par les communes nouvellement
créées.
" Dans le présent registre destiné
à recueillir les actes de baptêmes, mariages faits pendant
la Révolution, autant que j'en ai pu découvrir, on trouvera
la liste des Curés, vicaires, prêtres et desservants
qui ont desservi la succursale et Cure de Vierville s/mer et ce depuis
1653, époque où l'on a commencé à tenir
registre des actes de naissance et sépulture à Vierville
"
Pierre ALEXANDRE, curé de Vierville
de 1653 à 1770
C'est le 1er curé ayant tenu des
registres (d'actes de baptême, mariages, décès)
. Fit beaucoup de fondations et légua à l'église
de Vierville plusieurs morceaux de terre (destinées aux oeuvres
de l'églises, soulagement des pauvres et instruction des enfants,
ces terres ont bien sûr été vendues comme biens
du clergé à la Révolution).
Il mourut le 28 août 1670, mais ne fut pas inhumé à
Vierville. A fondé 3 hautes messes pour le jour de son décès
(28 août)
Vicaires:
Jacques Fontaine en 1653
Antoine Manvieux en 1662
Jacques Fontaine en 1667
idem, obitier, en 1669
Gilles Camut en 1669
Jean Lucas en 1670
Nicolas LE MONNIER, curé de 1671
à 1701
Desservant la cure à partir de janvier
1671. Mort en 1701.
Donna (à l'église) la maison et le jardin de l'école,
par acte passé devant le notaire de Trévières le
3 septembre 1694:
Premier acte, daté du 14 juin 1694, montre le curé,
achetant à René du Jardin une "terre
et maison sise au hamel de Guesberne, bornées par les
représentants de Marin de Tour, la rue Bertin, le chemin allant
de l'église à la Croix-Mitard, tous ces
lieux dits se retrouvent aujourd'hui dans les quartiers sud de Vierville.
Second acte, le testament du curé Nicolas Le Monnier le 3 septembre
1694: "De plus ... a donné et osmoné à
l'un des prestres obitiers, lequel sera tenu de faire l'école
et d'instruire les enfants de la dite paroisse, et à leur
défaut à une autre personne qui sera jugée capable
d'instruire la jeunesse et nommée par le donateur et ses successeurs:
1° l'usufruit d'une terre fermée de hayes à vive plante
sur laquelle il y a cuisine, cellier, étable et appentis et autres
aménagements achetés de René Du Jardin... ",
(les limites indiquées montrent qu'il s'agit probablement des
terrains aujourd'ui immédiatement au Sud de la rue dite de la
Chasse Bertin, le quartier étant appelé celui de Guerberue)
et 2°
une rente de quatre livres et deux sols. "
Vicaires:
Pierre Gardin en 1700
Jacques Périou, obitier, en 1700, puis curé de St-Laurent
en 1719
Pierre Gardin, desservant en 1701
Adrien LAIR, curé de 1702 à
1715
Nommé à la cure en 1702,
commença à la desservir en 1703.
Mort le 14 février 1724, âgé de 80 ans. Inhumé
dans l'église.
Donna ses meubles aux pauvres, qui, vendus, fournirent une rente de
50 livres due par Mme Félicité de la Roche de Normanville
(cette famille possédait à cette époque les domaines
de Than et de Normanville qui existent toujours à Vierville,
mais leurs bâtiments actuels sont un peu plus récents).
Cette rente placée chez Me Graffey à Formigny fut dilapidée
par celui-ci.
Vicaires:
Jacques Périou en 1704
Gabriel PHILIPPES, curé de 1715
à 1740
" Ne fit aucune fondation (sauf celle
de la procession du jour de Pâques à la Croix de la rue
Pavée - cette croix ne semble plus exister), ne donna
rien, ni à l'église, ni aux pauvres."
Il mourut le 4 mai 1740, et fut inhumé dans l'église,
en présence de Issac-François de Canivet, et de Jean Louis
de Canivet, sieur de Vacqueville.(Vacqueville était propriété
de ces 2 frères, ils l'ont vendue en 1755)
De son temps en 1739, le 2 janvier, mourut Gilles-Armand de Marguerye,
seigneur et patron de Vierville, père de Gilles-Edouard de Marguerye,
dernier seigneur. " (il s'agit du fils et du petit-fils de Gilles
de Marguerye déja cité, tous patrons successifs de la
paroisse, depuis 1670; leurs tombes sont dans le cimetière autour
de l'église)
Vicaires:
J.B. Dardonnel en 1717
Jean Jacquelin
en 1719
Thomas
Merline en 1722, mort à Vierville le 13 mai 1726
J. Vassal en 1726
Robert Dupont, obitier à St-Laurent, vicaire à Vierville,
en 1732
Mr Letellier en 1739
Jean Baptiste LARCHER, curé de 1741 à 1755
Il mourut le 19 décembre 1755. "Il
était perclus de goutte"
Vicaires:
M Dufour en 1742
Julien Le Chevalier en 1749
François Mesnil en 1751
Le Meunier en 1753
M. Daligaux, curé de Condé en 1764
Jean
Michel JULIEN, curé de 1757 à 1773
"
Docteur de Sorbonne " . Etait de Mosles. Mort à 51 ans le
24 août 1773.
" Il ne fit aucune décoration dans son église, ni
aucune réparation dans le presbytère qu'il laissa dans
un pitoyable état "
Vicaires:
G. de Chypel, mourut à Vierville le 19 septembre 1770
Deshayes en 1771
M. Le Jeune, desservant en 1773
M. Le Barbier, desservant en 1773, ensuite curé de Trouarn
Jean Charles Edouard LE VERRIER, curé de 1774
à 1784
Curé de Canisy, filleul de Mr de Marguerye. Entre en fonction
au mois de novembre 1774.
"en 1747, Jean-Charles Le Verrier, originaire de Cricqueville,
nommé curé de Vierville, plein de zèle pour la
maison de Dieu, embellit et décora l'église de Vierville,
qui avant lui était assez maussade; il fit abattre la voûte
du choeur et y fit placer le lambris [qu'on y voyait en 1815]; il fit
abattre une arcade beaucoup trop basse et fit reconstruire une autre
bien plus élevée; il fit repaver tout le choeur, percer
des fenêtres. C'est lui qui donna et fit placer la belle contretable
et peindre le rideau qui l'accompagne que l'on voit aujourd'hui dans
la dite; il bâtit et orna la sacristie".
Enfin il fit refondre les deux cloches et en ajouta une. (Deux de ces
cloches ont été enlevées par les révolutionnaires).
Il mourut à 53 ans le 14 mars 1784.Il fut enterré près
de la Croix, derrière la sacristie.
Il n'eut pas le temps de réparer le presbytère, mais ses
héritiers versèrent 1600 livres à cet effet.
Sa première fonction fut d'inhumer le 12 novembre 1774, Madame
Lavalley, épouse de Monsieur de Normanville, père de Monsieur
de Rochefort. (Il s'agit probablement de Pierre-Nicolas de Marguerit
de Rochefort, né en 1747, qui a construit avec son père
vers cette époque le manoir de Than, détruit le 7 juin
1944)
Vicaires:
Mr Le Poutrel en 1774
Mr Le Peton en 1777, fut ensuite curé de Monfreville, puis
d'Epinay sur Odon
Mr Binet en 1782, fut curé en 1785
J.B. Gautier en 1784
Messire
Louis Henry de MARGUERYE, curé en 1785
Parent de "Mr
de Vierville" (c'est à dire Gilles-Edouard de Marguerye,
seigneur et patron de Vierville). Il était originaire de
Vassy et mourut à 44 ans au mois d'avril 1785.
Jean
Jacques BINET, curé de 1785 à 1802
Nommé par
Mr de Vierville en juillet 1785. Il était "Maître
es Arts" en l'Université de Caen. Originaire de Canchy.
Resta curé de Vierville jusqu'en 1802.
En 1791, il prêta le serment demandé par la Constituante,
acheta une partie des terres d'obites. En 1792, l'église fut
volée (c'est à dire cambriolée), puis pillée
en 1793. Les meubles vendus furent rachetés par Mr Gilles de
Marguerye et ainsi conservés. Il en fut de même, en sous-main,
pour la cure.
En 1794, l'abbé Binet se rétracta et fut forcé
de se cacher et d'errer dans le canton, tout en essayant d'exercer,
aussi bien à Vierville qu'à Isigny, jusqu'au 16 mars 1803.
A cette époque, - toujours d'après le manuscrit de
l'abbé Le Paulmier, - la paroisse de Vierville fut supprimée
et réunie, avec celles de Saint-Laurent et de Véret, à
la paroisse de Louvières, choisie comme la plus centrale pour
être le chef-lieu de ce qu'on appelait alors une succursale...
Mr Binet, d'abord calomnié, fut réintégré,
sur demande de Mr Cafarelly auprès de l'évêque,
et nommé à la succursale de Marsy en 1804.
Il mourut le 7 avril 1811. Par testament du 8 décembre 1807,
il légua à la fabrique de la succursale de Vierville tous
les biens dont il s'était rendu adjudicataire en 1793.
Vicaires:
M. Jourdain en 1785
J.F. Lamoureux en 1786
M. Vérel en 1787, fut ensuite desservant de la succursale de
Cricqueville
Voici ce que disent les Notes Historiques sur le Bessin, au sujet
de l'abbé Binet, curé réfractaire, à l'époque
de la Révolution et de la révolte de la Chouannerie normande.
LES TRIBULATIONS D'UN CURE DE
VIERVILLE à l'époque de la Révolution
(extraits et adaptation des
Notes Historiques sur le Bessin)
"Pendant
que certains Viervillais hurlaient avec les loups révolutionnaires,
les autres hospitalisaient (hébergeaient) leur curé,
Jean-Jacques Binet. Celui-ci s'était vu expulsé
du presbytère et de l'église. Il avait rétracté
le serment qu'il avait prêté de bonne foi mais inutilement.
Par
l'intermédiaire de l'abbé Nicolas Guérin,
chargé de la correspondance (c'est à dire
les liaisons clandestines de l'époque avec les émigrés
royalistes) avec l'évêque de Bayeux, exilé
à Jersey, il avait reçu les pouvoirs nécessaires
pour administrer les Sacrements dans toute la région.
Dénoncé
aux Sociétés, dites populaires, il était
caché tantôt dans sa famille, tantôt chez des
amis; il errait sans cesse dans les cantons de Trévières
et de La Cambe partageant avec les Pères Le Maître
et Nicolas Guérin, les malades à visiter, les enfants
à baptiser, les mariages à bénir.
Le
15 octobre 1795, il revenait à Vierville baptiser Marie-Thérèse
Le Maître; le 27, il assistait au mariage de Pierre Lepelletier
et de Marie Lecoustillier, mariage célébré
par l'abbé Daudibert, grand vicaire, chez la châtelaine
du Thaon, curatrice de l'épouse. Le 22 novembre, il signait
comme curé de Vierville, l'acte du baptême d'Edouard
Née!, fils de Michel.
Quelques
semaines plus tard, il utilisait ses pouvoirs dans les paroisses
de Castilly, Saint-Marcouf et CIouay dont les curés étaient
exilés.
Sis
près de Sainte-Marguerite-d'Elle, Clouay a été
réuni à St-Jean de Savigny, par décret de
Napoléon 1er, le 17 septembre 1812. L'église qu'on
voit encore dans le parc du château de Rochefort était
près de l'agent municipal (le maire local de l'époque),
l'honorable Pierre Raould, fermier de Pierre-Nicolas de Marguerit,
qui avait épousé la châtelaine de Thaon et
qui hospitalisait (hébergeait) volontiers le curé
de Vierville.
Comme
défenseur de ses administrés, Pierre Raould mécontenta
le directoire du canton de Saint-Clair en demandant, le 14 nivose,
an IV, (4 janvier 1796), un sursis à l'exécution
de son arrêté réclamant 30 quintaux de blé,
pour le marché de Cerisy. L'agent de Clouay proposait une
visite, chez les cultivateurs de Cerisy et chez ceux de Clouay.
Celui
de Moon protesta pareillement contre la demande de 117 quintaux
faite à sa commune. Mais l'administration cantonale dit
" avoir épuisé tous les moyens de douceur et
fit envoyer la force armée à Clouay et à
Moon aux frais de ces communes. "
De
plus, le mois suivant, elle profitait des circonstances pour emprisonner
et faire condamner Pierre Raould et son ami le curé de
Vierville. Ayant beaucoup de terres à chauler, Pierre Raould
avait demandé une journée (de travail) à
tous les cultivateurs et ouvriers agricoles du voisinage pour
enfourner (mettre la chaux à cuire). La veille du
jour indiqué, il s'était approvisionné: 80
livres de boeuf, un cochon, un mouton, deux fournées de
pain, etc. Sur le soir, arriva une forte bande de chouans qui
utilisèrent (saisirent) les provisions!
Dès
qu'il fut informé, le directoire fit appel à la
force armée qui arracha violemment à leurs occupations
l'honorable maire et l'abbé Binet soupçonnés
d'avoir attiré les chouans pour se venger des réquisitions.
Conduits à Saint-Lô, ces infortunées victimes
de la Révolution eurent à peine le temps de préparer
leur défense. L'exposé de l'appel fait pour la chaux
aurait dû suffire pour écarter le grief de complicité
avec les chouans. Pendant sa captivité, Pierre Raould rédigea
fort bien cet exposé, peut-être avec l'aide du curé
de Vierville. Mais la peine de mort n'en fut pas moins prononcée
contre ce digne agent de Clouay pour le prétendu crime
d'embauchage par les chouans; cette injuste sentence fut exécutée
le même jour, en floréal de l'an IV (avril 1796).
Condamné
lui aussi, l'abbé Binet put s'évader et lassa la
patience de ceux qui le cherchaient. Pour être utile, il
baptisa secrètement, le 3 août 1796, Michel Blondel,
qui eut pour marraine Angélique Raould; il maria, le 13
septembre, Jacques Leguay de Louvières. Le 2 février
1797, il suppléa les cérémonies du baptême
à deux enfants nés du mariage de Charles de la Cour
et de Marie-Clotilde de Suhard, de Longueville (Louise-Esther,
ondoyée vers le 14 décembre 1794, ayant pour marraine
Esther de Basnage, et Charles de la Cour, ondoyé le 16
janvier et nommé par Charles de Canivet, assisté
d'Angélique d'Argouges).
Se
rapprochant de Vierville, il y fit toutes les fonctions pastorales
: les paroissiens de Saint-Laurent et de Louvières en bénéficièrent
comme ceux de Vierville et d'ailleurs, jusqu'au 16 mars 1803.
|
Pierre François CLERISSE, curé de 1803 à 1804
Il fut nommé desservant de la succursale
de Louvières le 24 Ventôse de l'An XI (mars 1803) et y
resta 1 an.
Le 17 Nivôse de l'An XII (vers février 1804) l'église
de Vierville fut érigée définitivemen en succursale
et il lui fut rattaché Véret, Louvières et St-Laurent.
L'abbé Clérisse revint à Vierville, mais donna
sa démission en octobre 1804.
Monseigneur l'Evêque lui donna la succursale de Donnay, près
d'Harcourt, où il mourut en 1806.
Pierre Alexandre LE PAULMIER, curé de 1805 (2 janvier) à
1824
Décédé subitement
au cours d'une visite à ses amis au château d'Asnières
en 1824.
Le journal de l'abbé Le Paulmier fut tenu jusqu'en 1821. Il fut
repris par l'abbé Robert.
A la suite de ses pérégrinations de 1792 à 1805,
on peut lire ceci:
L'abbé Le Paulmier fait dans son
journal relation des grandes dates de l'Empire:
(1814) "Bonaparte, corse de nation, officier d'artillerie, devenu
par la protection de Barras, un des cinq Directeurs......"
(1815) "Le 1er mars, Napoléon Bonaparte, cet ex-empereur
qui avait abdiqué le 4 avril 1814...."
(25 juillet 1815) "Je m'étais trompé en croyant que
les pussances de l'Europe verraient d'un oeil indifférent l'usurpation
de Bonaparte..."
(29 juillet 1815) "...Il se livra aux Anglais le 18 juillet..."
"Le 18 août 1816, deux cloches
neuves faites par les frères Guérente, de Hambye, fondeurs,
furent bénies par le sieur Pierre-Alexandre Le Paulmier, curé
desservant.
La plus grosse fut nommée "MARIE", par Marie-Madeleigne-Félicie
La Roche, épouse de Monsieur Nicolas de Marguerit, "écuier",
ci-devant (c'est à dire ancien ou antérieurement la
Révolution) seigneur et patron de Clouai, assisté
de Monsieur Joseph Morin de Litteau, écuier, sieur de Vaulaville.
La petite fut nommée "PAULINE" par Madame Pauline Morin
de Litteau, épouse de Monsieur Adrien Achard, assisté
de Monsieur Henry de Marguerye, chevalier de l'Ordre Militaire de Saint-Louis,
et maire de Vierville."
(ne pas confondre les familles de Marguerye - au château de
Vierville - , et de Marguerit de Rochefort - au manoir de Than -, même
si elles se sont parfois alliées)
".....Le 27 mars 1817, j'ai fait placer
au maître-autel deux reliques bien authentiques, scavoir de St-André
au côté de l'Evangile et de St-Pierre du côté
de l'Epître.... .....et une troisième,
scavoir de St-Roch à l'autel de la Ste Vierge, les"authentiques"
se trouveront dans les archives de la fabrique....."
" .....Le 18 février 1820,
Pierre-Alexandre Le Paulmier, curé desservant l'église
succursale de Vierville, a donné par donation entre vif à
la fabrique de la dite église succursale de Vierville, trois
sillons de terre, situés en la dite commune de Vierville, delle
de la Marguillette, contenant environ 15 ares, à charge de dire
ou faire dire 12 messes basses, une chaque mois le jour où arrivera
son décès et à perpétuité pour le
repos de l'âme du donateur, les dits sillons estimés environ
24F...."
Abbé
VOISIN, curé de 1824 à 1864
Avant été vicaire de St-Pierre
de Caen.
Fit des réparations à la chapelle et à la voûte
de la nef. Fit construire la grange de la cure (probablement la "grange
aux dîmes" actuellement appartenant à la commune).
Mort le 10 avril 1864.
Abbé CHARLOTTE, curé de 1864 à 1866
Nommé chapelain des religieuses
Augustines à Condé sur Noireau en 1866.
Ferdinand-Pierre
BUNOUF, curé de 1866 à 1900
Avait occupé la succursale de
Louvières. Etait né à Trévières.
Fut vicaire à Bretteville-l'Orgueilleuse.
Malade, dut quitter Vierville en 1900.
Abbé Victor Auguste ROBERT, curé du 18
juillet
1900 au 7 mars 1940
Né à Vire, ordonné
prêtre le 29 juin 1888, vicaire de Ste-Marie-Laumont (1888-1889),
de St-Léonard à Honfleur (1889-1891), de St-Sauveur à
Caen (1891-1900), nommé par Monseigneur (l'Evêque de Bayeux)
à Vierville en 1900.
Le presbytère fut réparé par monsieur Etienne de
Cauvigny, de St-Sever (il était maire de Vierville).
L'abbé Robert est mort dans son presbytère de Vierville
le 7 mars 1940.
Voici ce qu'une paroissienne de Vierville écrivait à son
fils le 12 mars 1940 au sujet de "l'enterrement de notre vieux
curé. En effet celui-ci que je vous annonçais comme bien
fatigué dans ma dernière lettre est mort jeudi, ayant
voulu jusquau bout remplir ses devoirs de prêtre ; il avait
dit mercredi la messe mensuelle pour notre cher père et tous
ceux que nous pleurons, il a voulu le jeudi en faire autant et sest
traîné à lautel, terminant sa messe avec beaucoup
de peine, et il est rentré ensuite au presbytère sans
pouvoir faire le catéchisme aux enfants, sest couché
et sest éteint dans la nuit après de pénibles
souffrances (je ne sais de quoi il est mort). Il avait préparé
en bon chrétien tout son départ, recommandant encore à
Christine Dagoubert qui aidait la pauvre vieille Louise, effondrée,
de le faire ensevelir dans la chasuble de satin mauve que votre cher
père lui avait choisie pour le mariage de vos aînés.
Je nai pu à mon grand regret aller bénir sa dépouille
ni assister à lenterrement où tout le pays sétait
donné rendez-vous et jai téléphoné
à vos surs qui nont pas pu obtenir dessence
pour venir jusquici, le regrettant bien ! - moi aussi !
Jai envoyé nos gens, il y avait, parait-il, 22 prêtres,
les anciens combattants et leur drapeau ainsi que les pompiers, et tous
les bancs se trouvaient remplis dassistants.
Il y avait 40 ans quil était curé de la paroisse.
Je ne sais pas trop qui nous allons avoir, les prêtres sont rares,
les jeunes partis aux armées, il y a des chances pour que nous
soyons desservis tant bien que mal par le curé de St-Laurent
qui a déjà 3 paroisses à son compte, avec Vierville
et Louvières je me demande quand nous aurons une messe !! Le
maire sort dici, il devait aller parler au doyen de Trévières,
....... .........je
serais navrée que notre village soit sans prêtre, et je
pense avec émotion à Celui qui vient de partir, il nous
aimait bien tous, et cest encore un peu de tout mon vieux passé
qui sen va ! Lhiver a été cruel à tous
les vieux."
Abbé
PREMPAIN, curé de saint-Laurent et desservant à Vierville)
de mars 1940 à octobre 1946
L'abbé Prempain habitait
au presbytère de Saint Laurent sur mer qui fut totalement détruit
lors du débarquement du 6 Juin 1944 ,le presbytère était
situé à l'emplacement de la l'actuelle mairie
.
Abbé
CHEMIN, curé de (vers) 1945 à
1958 (décès) - L'Abbé
Joseph Chemin était né le 12 Mars 1909 à
Ernée (Mayenne), il a été ordonné
prêtre le 20 Juin 1943 en la Basilique de Lisieux et a été
nommé Curé de Vierville sur mer, St Laurent sur
mer et Louvières le 22 Octobre 1946.
Il est décédé le 6 Février 1958 et
repose dans le cimetière de Vierville sur mer près
de l'Eglise. Il a eu à coeur de créer la chorale
de Vierville sur mer.
"A la mémoire de l'Abbé
Chemin, Conte Pascal"
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Abbé
FORGET, curé de 1959 à 1975 - Ancien
aumônier militaire, l'abbé Forget desservait les 3
paroisses de Vierville, Saint-Laurent et Louvières. Il est
décédé en 1975 |
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Abbé
Georges TOURQUETIL, curé de 1975 à 1997,
doyen de l'Aure en 1986 - 5 clochers regroupés (Vierville,
Saint-Laurent, Louvières, Asnières, Formigny).
1993, noces d'or sacerdotales du Père Tourquetil
ci-dessus et ci-contre
|
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Plaque en l'honneur du Père Tourquetil, inaugurée
en 1998 à la salle paroissiale qu'il a fait bâtir.
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La kermesse des 5 clochers
(Vierville, Saint-Laurent, Formigny, Louvières
et Asnières), organisée par la paroisse de Vierville,
chaque année entre 1979 et 1995, afin de réunir
des fonds pour construire une salle paroissiale.
Le 5 août 1979 à Vierville
Kermesse de 1988
1993
25 juillet 1999 - Fête au château de Vierville,
organisée par la nouvelle paroisse Saint-Exupère-en-Bessin
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Kermesse de 1983
Kermesse du 5 juillet 1989
1994
Juillet 1995
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Le jumelage de la paroisse allemande d'Altena
avec la paroisse de Vierville
Ce jumelage, auquel le Père Tourquetil
s'est attaché, a pour origine le venue en vacances dans
notre région de jeunes allemands d'un petite ville de
20000 habitants située dans la diocèse de Cologne,
à l'est de l'agglomération industrielle de la
Rhur.
Ces contacts ont été fructueux et le jumelage
informel s'est poursuivi depuis les années 75/80, et
il est toujours vivant actuellement, repris par la nouvelle
paroisse Saint-Exupère en Bessin, centrée à
Trévières.
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1992, visite des jeunes de la paroisse d'Altena, jumelée
avec celle de Vierville
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Au
décès du Père Tourquetil, la paroisse de Vierville
a été intégrée dans la nouvelle paroisse
Saint Exupère en Bessin.
Rappelons les desservants successifs de cette nouvelle paroisse:
de septembre 1997 à décembre 1999: père Aubry
hiver et printemps 2000: intérim par le père Pitel,
Vicaire Général du diocèse
de l'été 2000 à l'été 2005: père
Lescroard
automne 2005: père Pécullo
de janvier à l'été 2006: père Lair
de septemre 2006 à septembre 2007: frère Cyrille (de
l'abbaye de Juaye-Mondaye)
de septembre 2007 à septembre 2009: frère Martin (de
l'abbaye de Juaye-Mondaye)
Depuis septembre 2009: père Fabrice Verrier (curé)
et père Hugues Hérout (prêtre coopérateur)