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Commune de Vierville-sur-Mer Informations Municipales
- Bulletin N° 6 - Mai 2005 - « http://vierville.free.fr » |
Editorial L’année 2005 est riche en
commémorations exceptionnelles : libération des camps de concentration, fin
de la Seconde Guerre Mondiale. La célébration, plus solennelle de ces soixantièmes
anniversaires, est à chaque fois l’occasion de dénoncer la folie des tyrans qui
massacrent les innocents et plongent l’Humanité dans le chaos. Depuis, des femmes et des hommes,
refusant le retour de la barbarie, sont parvenus à unir les ennemis d’hier. Pour nos enfants, pour nous
même, et dans le respect du combat de tous ceux qui ont lutté pour instaurer Paix
et Démocratie, utilisons notre droit de vote et exprimons-nous !
Jean-Marie Oxéant |
Le projet
de classement d’Omaha Beach « Grand Site du Patrimoine National » Après avoir été mis à l’enquête
en 2004, le dossier a continué son cheminement
dans l’administration. La commission départementale des sites y a donné un avis
favorable, et il a été soumis à la Commission Nationale des Sites qui s’est
réunie à Paris le 7 avril et qui a donné un avis favorable. Des projets
de lotissements, Vierville va s’agrandir Depuis quelque temps, des logements
ou des terrains sont recherchés à Vierville par des personnes souhaitant vivre
en famille à la campagne tout en travaillant dans les agglomérations du Bessin
ou même à Caen. La population de la commune
s’est accrue récemment, elle pourrait donc continuer à croître dans les prochaines
années. Le nouvel
Office de Tourisme Intercommunal Un Office de Tourisme Intercommunal
a été créé, regroupant l’Intercom de Trévières et les professionnels locaux du
tourisme. Cet Office remplace le Syndicat d’Initiative de Trévières. Son nom devra
être adapté au caractère particulier des activités touristiques de la Communauté
de Commune. La commune de Vierville-sur-Mer
est représentée par un de ses conseillers municipaux au conseil d’administration
de l’OTI. La réouverture d’un point Accueil / Informations Touristiques est prévue
à Vierville. |
DEPENSES |
Réalisé |
Budget |
RECETTES |
Réalisé |
Budget |
Dépenses de fonctionnement | 51463 | 64757 | Produits divers | 6643 | 3440 |
Dépenses de personnel | 73481 | 82280 | Impôts et taxes | 101469 | 113609 |
Autres charges | 52975 | 69058 | Subventions et dotations de fonctionnement | 91561 | 87658 |
Intérêts des emprunts | 3941 | 3135 | Autres produits, | 15103 | 16500 |
Immobilisations (bâtiments) | 3945 | 11100 | TVA, TLE | 12095 | 3462 |
Amortissement des emprunts | 12167 | 12975 | Subventions
d'investissement | | 3000 |
Excédent de l'exercice, à reporter | 41086 | 25450 | Excédent précédent reporté | 12186 | 41086 |
Total dépenses | 239058 | 268755 | Total recettes | 239057 | 268755 |
Les
souvenirs d’un soldat Allemand à Vierville le jour J
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Radl
est venu expliquer à voie basse que des parachutistes avaient sauté du côté d'Isigny.
On pouvait donc s'attendre à voir l'ennemi débarquer à l'aube, donc encore un
long moment à surveiller la mer dans la nuit. Mais après, ils pouvaient s'attendre
au débarquement, et de cela, Wegner était inquiet. Finalement il s'est quand même
endormi sur la crosse de la mitrailleuse.
Willi l'a secoué, l'a réveillé brutalement,
lui montrant la mer. Des bateaux partout, sortant de la brume de l'aube. La peur
l'a repris violemment. Un spectacle inoubliable dont il ne pouvait se détacher.
Lang qui était allé aux latrines est revenu, a observé avec les jumelles, et a
traité d'idiots les marins du bunker de la Marine (la villa Mary voisine, à
flanc de falaise, qui était occupée par des marins radios chargés des communications
avec les navires allemands) qui allumaient des signaux de reconnaissance,
on voyait bien que ce n'était pas des amis! On a entendu des avions et avec le
bombardement qui a suivi, tous se sont aplatis.
Ensuite,
le calme revenu, Willi Schuster, puis Lang et Wegner se sont relevés. Ils ont
regardé par l'ouverture, regardant le spectacle sans rien dire. Des centaines
de bateaux de débarquement approchant, droit vers eux, secoués par les vagues.
Et plus loin les navires, de plus en plus gros. Lang a crié
qu'il ne fallait pas tirer avant son ordre. Il a téléphoné. Wegner était en sueur,
paralysé par la peur, voyant les péniches se rapprocher. Wegner a visé avec sa
mitrailleuse un bout de plage, et il a fermé les yeux, prêt à tirer sur ordre.
Moment d'épouvante pour le jeune soldat qui n'a jamais vraiment vu la guerre. |
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Et
Lang a crié "Feu, Wegner, feu!". Mais Wegner était paralysé en
voyant tous ces hommes pataugeant dans l'eau, sans défense. Lang a donné un bon
coup de crosse de pistolet sur la casque de Wegner, qui a alors appuyé sur la
gâchette. Les balles ont labouré le sable et les hommes tombaient. La guerre pour
de vrai, il venait de tuer, rien à faire ni à penser, seulement survivre.
Les
automatismes de l'entraînement ont repris le dessus, tirer des courtes rafales,
pas trop pour que le canon ne s'échauffe pas trop vite, viser au dessus du sable,
quand la mitrailleuse bourre, nettoyer tranquillement mais rapidement, les secondes
comptent quand la mort approche. Willi s'assurait que les bandes de munitions
étaient bien propres, prêtes au chargement.
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Lang
hurlait des objectifs, mais Wegner ne l'écoutait pas, ne savait sur quoi ou qui
tirer, ne se rendait pas bien compte de la situation autour de lui. Toujours la
peur, mais ne pas la montrer. Pendant
que les chefs Allemands, à Formigny, Trévières et au Molay-Littry essayaient de
se faire des idées claires, Wegner et ses camarades étaient au premier rang. Et
peu à peu l'impression était que le Mur de l'Atlantique se fissurait. Lang regardait
toujours la plage, défiguré par un pansement mal fait, ressemblant à un patient
qui va chez le dentiste avec une rage de dent. De quoi rire en d'autres circonstances. |
Et
puis voyant quelque chose, il s'est dirigé vers la sortie du bunker, armé de son
pistolet. Wegner et Willi ont eu peur que des ennemis se soient infiltrés sur
leurs arrières. Ils ont continué à tirer en surveillant Lang derrière. Et ils
ont entendu en allemand "Ne tirez pas, je suis Allemand!". Alors
Lang fait entrer un jeune soldat, du nom de Helmuth, blessé à la jambe, la figure
tuméfiée et pleine de sang. Willi lui a donné à boire. Lang a nettoyé et pansé
les blessures et a demandé des explications. Il venait d'un abri voisin où les
soldats étaient principalement des "Volksdeutsche", c'est à dire des
Polonais, des Tchèques, des territoires annexés par l'Allemagne, et enrôlés de
force. Tout s'était passé normalement jusqu'à ce que les Américains tirent directement
sur leur abri. La plupart avaient alors voulu se rendre, mais le chef, un caporal
Allemand a refusé, menaçant d'exécuter les récalcitrants. Ils l'ont alors désarmé,
l'ont cloué au sol et l'ont battu. Helmuth a alors pris peur et a profité d'une
reprise des tirs Américains pour sortir seul en courant. Il a alors rampé jusqu'au
bunker de Lang, étant atteint au passage par un éclat à la figure.Lang était en
colère, il s'est fait expliquer où était l'abri des mutins, à 100m à gauche. La
position était silencieuse. Il a essayé en vain de téléphoner, téléphone coupé.
Il a ramassé des grenades et les autres ont compris. Willi a essayé de dire quelque
chose mais Lang l'a coupé de suite et ordonné "Couvrez-moi par le feu".
Lang s'est préparé près de la sortie, Wegner a tiré, Lang a sauté dehors, progressant
vers l'autre bunker. Au milieu des balles et des éclats, il y est arrivé. Wegner
l'a vu jeter les grenades dans l'abri des mutins et se plaquer au sol. Après les
explosions, Lang est revenu en courant, mais cette fois il a été coupé en deux
par des tirs. Wegner était horrifié, jamais il n'avait vu quelqu'un de connu se
faire tuer sous ses yeux. Mais ce ne serai pas le dernière fois.
Le moral des 3 soldats était
au plus bas. On leur tirait dessus. De la fumée sortait de certains bunkers allemands,
d'autres étaient silencieux, plus de téléphone, plus d'ordres, ils étaient isolés.
Ils ont continué à tirer, mais seulement si l'on venait vers eux. Inutile de tirer
sur les morts et les blessés. Willi a alors fait remarquer que c'était à Wegner,
soldat de 1ère classe, de commander. Commander quoi? 3 jeunes soldats apeurés,
dans un bunker, en pleine bataille. Maintenant Wegner était responsable de 2 vies,
et pas du tout préparé pour ça. Qu'est-ce que Lang aurait fait? Il a alors donné
ses premiers ordres. |
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Et
puis, il y a eu du nouveau. Willi a chargé une nouvelle bande, mais Wegner a de
suite remarqué qu'elle ne contenait que 50 cartouches au lieu de 200 comme normalement
et que cela ne durerait pas longtemps. Et Willi a répondu qu'il n'y en avait plus!
Wegner a regardé le tas de caisses vides, de bandes et de cartouches tirées. Plus
rien des 15000 coups de la réserve initiale. Les 3 soldats se sont regardés se
demandant quoi faire. Wegner ne savait que leur dire. Il y avait des bruits de
bataille partout, y compris derrière dans le village. Wegner a aperçu le corps
de Lang et s'est souvenu de ses récits de la Russie, de l'"OstFront",
de ses expériences de là-bas.
Il
fallait utiliser la puissance de feu de la MG42 pour sortir de ce trou. D'abord
reconstituer une bande de mitrailleuses en vidant ses poches, ne garder qu'un
seul chargeur de 5 cartouches pour les fusils. Pendant ce travail, continuer à
tirer quelques petites rafales. La bande reconstituée faisait 64 cartouches. Il
y avait aussi 2 grenades à manche. Ils pouvaient essayer. Une grenade à gauche,
une à droite, Wegner sortirait avec la MG et irait jusqu'à la tranchée la plus
proche, d'où il couvrirait la sortie des 2 autres avec des tirs de MG. Willi pouvait
courir mais pas Helmuth blessé à la jambe. Donc Helmuth aurait le pistolet de
Wegner et Willi porterait les 2 fusils.
Quand
Wegner est sorti, aussitôt après les explosions de grenades, des balles sifflaient
partout, mais la petite tranchée était à quelques mètres. Les 2 autres n'ont pas
attendu et ont suivi de suite, sautant sur Wegner dans la tranchée, ils n'étaient
pas blessés. Pendant que Wegner couvrait l'arrière avec la MG, Willi et Helmuth
ont couru jusqu'au fossé qui remontait en haut de la falaise. Wegner a
suivi un moment après, mais en les rejoignant, une volée de balles les a poursuivis,
le casque de Willi a volé, avec un trou dans la jupe arrière, Willi n'avait rien,
sauf mal à la tête.
| Ils
ont remonté le fossé, se sont retrouvés sur le plateau, à découvert, jusqu'à un
chemin, où ils ont pu s'abriter. Pas bon, il fallait surveiller aussi le ciel
à cause des chasseurs-bombardiers. Ils ont traversé la route et se sont cachés
dans un fossé. Wegner a dit qu'il fallait rejoindre Vierville. Et puis
Willi qui avançait devant dans le fossé, a vu plusieurs soldats Allemands morts,
et puis d’autres vivants, blessés, sales, fatigués. Un Feldwebel (adjudant)
s'est montré, s'est fait raconter l'histoire, et leur a dit de faire maintenant
partie de son groupe. |
Suivant
le feldwebel et ses hommes, ils sont revenus vers le PC de Compagnie à Gruchy,
où il y avait aussi un poste de secours. D'autres
soldats isolés se sont joints à eux. Ils sont arrivés dans le bois du château
de Gruchy. Ils avaient faim, rien mangé depuis la veille, Wegner a partagé un
morceau de pain de son sac avec son ami Willi. |
Renseignements pratiques Mairie: Heures d'ouverture : Lundi et vendredi
10h30-12h00 La Poste : A Vierville : lundi et vendredi de 9h
à 12h00 ; mardi, mercredi, jeudi et samedi de 10h00 à 12h00 ; et le samedi
à 11h30. SAMU: Tél. 15 Déchetteries : (horaires d’été) Musée D.Day Omaha ouvert du 1er avril au 11 novembre et sur demande de groupes, hors-saison
Contact : M.
Brissard - Tél.: 02.31.21.71.80 - Une Bourse Militaria
se tiendra le samedi 4 juin 2005, dans la cour de l’ancienne école. Association OMAHA-BEACH BEDFORD (VA)
Objet : devoir de Mémoire et accueil des Américains visitant nos sites. Président : Bertrand LE JEMTEL , tél : 02 31 10 03 59 |
Tennis Club
Viervillais : 1 court en extérieur Ouverture :
toute l'année de 8h à 22h. Une permanence se tient tous les samedis de 11h à 12h
pour la vente des cartes de tennis, dans le local situé sous la mairie. Ordures Ménagères
: Du 15 septembre au 14 juin,
enlèvement tôt le mardi matin. Du 15 juin au 14 septembre, le service est assuré
aussi le vendredi matin. Des conteneurs
sont à votre disposition, rue de la Chasse aux Prix, pour les verres, les papiers
et les emballages plastiques et métallisés. Prenez soin de respecter le tri. Par ailleurs veillez à ne pas déposer d’ordures ménagères sur l’emplacement réservé aux conteneurs.Bibliothèque le lundi de 11h00 à 12h00,
à la Mairie. Président :
Dominique GUERNIER tél. 02 31 22 60 41 Le samedi 18
juin : Feux de la Saint Jean Le mercredi
13 juillet au soir : Feux d'artifice Le dimanche
7 août : Foire à tout, et parade de rue le matin, en vue d’un spectacle
donné le soir à Louvières "Une bouteille à la mer" le samedi 29
octobre: Halloween Le samedi 31
décembre : soirée Saint-Sylvestre Contact : Georgette
RACINE, tél. 02.31.22.40.83 De
septembre à juin, activités manuelles
tous les mardis de 14H à 17H. |